dimanche 19 février 2023

L'Ostéopathie interne gynécologique

 

En tant que Sage-Femme Ostéopathe, praticienne mais aussi formatrice en techniques manuelles gynécologiques internes, je vous propose un accompagnement dans toutes vos douleurs pelviennes et périnéales.


Je suis spécialisée dans les douleurs de coccyx, liées à une chute ou pas, après un accouchement où à tout autre moment de votre vie. Les techniques de traitement sont douces. La plupart du temps, mon travail en ostéopathie interne a lieu par voie vaginale. 


Tout au long de votre vie de femme, l'ostéopathie interne vous concerne si vous avez des douleurs, que ce soit lors du rapport sexuel, pendant vos règles ou bien après une naissance que ce soit par voie basse ou par césarienne, de même si vous souffrez d'endométriose. 
Certaines douleurs chroniques comme les lombalgies, ou même des douleurs d'épaule peuvent venir de tensions périnéales.
Toute femme devrait pouvoir bénéficier à un moment de sa vie d'une séance en ostéopathie interne.
Cela vous concerne aussi si vous avez des antécédents de fausse couche, de curetage, de chirurgie gynécologique comme une ablation des ovaires ou une hystérectomie qui peuvent créer des adhérences, et des douleurs.

Tous les désagréments de la femme, concernant les douleurs ou fuites urinaires, les troubles des règles, la constipation, les hémorroïdes, les ptoses gynécologiques, l'endométriose, la névralgie pudendaleles coccygodynies, les douleurs au rapport, les sciatiques à répétitionles douleurs de hancheles pesanteurs pelviennes, les lombalgies, les dorsalgies, les migraines, tout cela nécessite un bilan gynécologique interne. 

Les techniques utilisées seront des techniques internes et externes ostéopathiques. Concernant les techniques internes, il s'agit essentiellement de techniques douces par point de pression adaptées à la sensibilité de la patiente.

Toutes ces techniques peuvent aussi être effectuées pendant la grossesse (le travail interne pendant la grossesse s'intéresse uniquement au périnée), notamment avant l'accouchement afin de préparer la naissance en vue de protéger le périnée et les risques de complications pelviennes et périnéales en post partum. Le but étant aussi de diminuer le temps de travail, la longueur des contractions et le temps de dilatation du col. Un périnée relâché avant le travail, permet un accouchement plus facile, et une descente du bébé plus harmonieuse dans le bassin.

Il est également intéressant de réaliser ce travail interne avant la conception, afin de préparer le bassin à recevoir le foetus, en agissant sur la circulation du sang et la détente du système nerveux. Le travail fascial permet une meilleure circulation globale et optimisera la grossesse. 






Comment bien choisir une tétine et donner le biberon de manière physiologique





                                  Article de Lynda Pourchet


A lire egalement l article de Véronique Darmangeat

https://www.lactissima.com/a-tire-d-ailes/quel-est-le-meilleur-biberon/


                        La méthode paced bottle feeding

Encore peu connue, cette méthode est la plus respectueuse pour nourrir votre bébé. Elle suit sa physiologie. Je vous invite à lire ci-dessous, pourquoi je vous conseille la méthode paced bottle feeding, afin d’en apprendre un peu plus!

Pourquoi je vous conseille la méthode paced bottle feeding?

Je vous la conseille pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette méthode permet de respecter la sensation de faim et de satiété de votre petit bout. Ensuite, elle rend le bébé actif lors de la tétée, c’est lui qui tète le lait. Le lait ne coulera pas tout seul donc cela évite une suralimentation. Mais aussi, ça imite, de la façon la plus proche, la succion au sein vu qu’il doit fournir un effort comme à celui-ci. Et, dernier avantage, ça aide pour le reflux.

Comment mettre en place la méthode paced bottle feeding?

  • Tenez votre bébé en position verticale. Soutenez sa tête et son cou avec votre main.
  • Si c’est possible pour vous, vous pouvez nourrir votre bébé en peau à peau.
  • Pour encourager votre tout petit à ouvrir une grande bouche, venez avec la tétine toucher sa lèvre supérieure. De ce fait, il ouvrira sa bouche comme il le ferait au sein.
  • Laissez lui tirer lui-même la tétine dans sa bouche. Il ne faut jamais forcer à faire entrer la tétine!
  • Mettez le biberon parallèle au sol. Le fait que le biberon soit en position horizontale aidera à contrôler le débit du lait.
  • On laissera d’abord notre bébé téter une petite quantité de lait. Cela imitera l’allaitement au sein car le lait peut prendre environ une minute pour arriver.
  • Il faut juste garder l’extrémité de la tétine remplie de lait. Vous devrez donc incliner le biberon légèrement tout au long de l’allaitement. Au fur et à mesure que le biberon se vide, vous devrez l’incliner un peu plus.
  • Surveillez votre bébé et les signes qu’il vous montre. Laissez-le téter et avaler à son propre rythme. S’il fait une pause en buvant, remettez le biberon en position horizontale pour que le débit de lait se stoppe. Quand bébé montre qu’il veut recommencer à téter, attendez qu’il ait démarré la succion et ensuite inclinez légèrement le biberon.
  • Faites des pauses régulièrement et faite-lui faire des rots si besoin.
  • Alternez les côtés en changeant par exemple au milieu de la tétée. Un peu comme lors de l’allaitement! Cela permettra que votre petit bout n’ait pas de préférence pour un côté.

Quelles sont les différences avec la méthode traditionnelle?

Lors de la méthode traditionnelle, le bébé est couché. On le nourrit avec le biberon perpendiculaire à lui. Le débit de lait étant accéléré, il tètera plus vigoureusement. On peut même croire qu’il a très faim car il peut avoir tendance à montrer de l’impatience. Mais c’est à cause du lait qui coule trop vite! Le bébé va donc déglutir plus rapidement pour éviter de s’étouffer. Et c’est très dangereux!

Retirez le biberon si votre bébé montre ces signes de détresse:

  • Il avale sans cesse et ne prend pas de respiration après sa déglutition.
  • Il s’agite et pousse le biberon en dehors de sa bouche.
  • Le lait coule en dehors de sa bouche.
  • Il raidit ses bras ou ses jambes.
  • Ses narines s’ouvrent plus.
  • Il fait des grimaces.

Tous ces signes montrent que votre bébé a besoin d’une pause dans sa tétée. Retirez alors doucement le biberon de sa bouche et laissez-lui faire une pause. Une fois qu’il est calmé et qu’il montre des signes de faim, proposez-lui la tétine du biberon.

Si votre bébé montre régulièrement des signes de détresse lors de la tétée alors je vous conseille d’aller voir un professionnel de la santé!

Les signes qui montrent que votre bébé a assez bu:

  • Votre bébé s’endort.
  • Il lâche la tétine et se détourne du biberon.
  • Il met également sa tête sur le côté.
  • Mais aussi, ne montre plus l’envie de téter.

Il est important de toujours nourrir votre bébé à la demande (huit fois voir plus par jour). Soyez aussi attentifs aux signaux de faim (agitation, main à la bouche, tourne la tête, etc.). Quand il pleure, c’est que c’est déjà trop tard.

Le moment du repas doit être une expérience agréable pour lui. C’est pourquoi, il est important d’établir un contact visuel avec votre bébé, et ce, tout au long du biberon.

Laissez-le décider quand la tétée est terminée. Néanmoins, si l’alimentation prend trop de temps, consultez un professionnel de la santé.

Si vous êtes en allaitement mixte (biberon et sein). Proposez toujours en premier le sein afin de bien stimuler votre lactation. Cela aidera aussi votre bébé à continuer de téter le sein.
Vous pouvez essayer d’autres contenants pour éviter un risque de confusion / préférence lorsque vous vous absentez. Par exemple, le biberon-cuillère, la tasse ou la babycup.

Le biberon ne doit pas remplacer une tétée au sein si vous êtes présente. Sauf, dans ces deux cas, si c’est un choix personnel ou si votre bébé a besoin d’un complément. Mais je vous conseillerai toujours de privilégier un autre contenant.

https://maman-nutrition.com/comment-mettre-en-place-la-methode-paced-bottle-feeding/

lundi 23 septembre 2019

Les pesanteurs pelviennes

Traitement des pesanteurs pelviennes du post partum

En tant que sage femme ostéopathe, j’aimerais vous faire partager mon expérience sur le traitement des pesanteurs pelviennes suite à un accouchement par voie basse.

Après l’accouchement, les patientes peuvent ressentir des lourdeurs du périnée parfois accompagnées de douleurs, souvent lorsqu’elles portent leur bébé, où qu’elles restent longtemps debout. 

Ces pesanteurs peuvent s’estomper au bout de quelques semaines et réapparaîtrent lors des règles.

Elles évoluent parfois en dyspareunies.

Le post partum de la femme s’étend du 2e au 90e jour après l’accouchement et sera la période idéale pour apporter à la nouvelle mère un accompagnement de sa douleur.

En effet, l’accouchement est un traumatisme important ; lors du passage du bébé, le périnée, les nerfs, les ligaments, et la muqueuse vaginale vont subir des microtraumatismes comme des déchirures, des étirements, des élongations.

Nous nous intéressons aujourd’hui aux problèmes de pesanteurs pelviennes dont souffrent les femmes après l’accouchement.

Grâce à un traitement interne, la jeune mère pourra retrouver un corps équilibré sans douleurs, ce qui lui permettra de retrouver sa vie de femme et de s’épanouir dans sa vie de maman.

Petit rappel anatomique :

L’appareil génital c’est à dire la vulve et le vagin se composent de différents muscles et de tissu conjonctif. La morphologie vaginale sera le reflet de l’influence, des différentes structures du plancher pelvien. On comprend alors que le passage d’un bébé puisse modifier l’anatomie de cet appareil génital.

De plus, le cadre osseux du bassin jouera un rôle fondamental au cours de l’accouchement. Il représente un moyen de fixité de l’appareil génital qui entoure l’appareil génital, par l’intermédiaire des ligaments.

On trouvera les ligaments ronds et les ligaments larges sur la partie antérieure de l’utérus, les ligaments pubo vésico utérins entre la vessie et l’utérus, les ligaments utéro sacrés entre l’utérus et le sacrum, ainsi que les ligaments utéro ovariens entre l’utérus et les ovaires.

Nous pouvons nous rendre compte que le nid du bébé, qui est l’utérus, se trouve au centre de toutes ces structures ligamentaires du petit bassin et donc que l’accouchement va influencer l’aspect anatomique de ces structures.

Concernant les muscles, nous nous intéresserons aux muscles du périnée avec notamment les muscles transverses profonds contribuant à former le noyau fibreux central du périnée étiré au passage du bébé. Le pubo rectal et les structures conjonctives participent à créer l’angulation vaginale physiologique qui pourra être modifiée également à l’accouchement et être responsables là aussi de douleurs, plus à type de dyspareunies.

Nous trouverons également la plaque des releveurs de l’anus composée des muscles ischio coccygiens reliant les épines sciatiques des iliaques, au sacrum et au coccyx, souvent étirés au moment de l’accouchement par la mobilité du sacrum nécessaire au passage du bébé ; les ilio coccygiens reliant les obturateurs à l’épine sciatique de l’iliaque, ainsi que les pubo coccygiens, allant des ilio coccygiens au coccyx, le coccyx étant un élément osseux qui recule au moment du passage.

Concernant le système nerveux concerné par les pesanteurs pelviennes, nous nous intéresserons au plexus lombo sacré; en effet, ce plexus est souvent distendu au passage du bébé, il sera nécessaire de travailler sur les lames SRGVP (sacro recto génito vésico pubiennes), à l’intérieur desquelles circulent les branches terminales des plexus innervant la région génitale et notamment les obturateurs internes très douloureux lors des pesanteurs pelviennes.

Les pesanteurs pelviennes:

Au passage du bébé, ces ligaments, muscles et structures nerveuses peuvent être traumatisées.

Grâce aux techniques de l’ostéopathie interne, il est possible d’apporter en 1 ou 2 séances un soulagement immédiat de ces douleurs.

Le travail se fait par voie vaginale, de manière douce, par des points de pression et permet de détendre les différentes structures musculaires, ligamentaires et nerveuses afin que l’équilibre physiologique puisse être rétabli.

Le traitement sera aussi complété par une remise en place du bassin en externe sur la même séance.

J’ai pu traité de nombreuses patientes que ce soit dans le post partum immédiat ou même des années après et le soulagement a été immédiat.

Les pesanteurs pelviennes restent encore un sujet tabou et souvent les femmes n’en parlent pas. Les professionnels de santé, comme leur gynécologue leur expliquent que ces douleurs vont passer dans quelques mois mais sans traitement, elles garderont dans la plupart des cas leurs douleurs. Il est donc nécessaire d’encourager les femmes à en parler à leurs sages femmes qui sauront les orienter vers un professionnel capable de les soulager.

Delphine GROSSO, Sage-Femme Ostéopathe.


Les 3 B

Les 3 B: Bonnet Bouillote Biberon


J'aimerais vous partager mon expérience.
Plusieurs fois par semaine, des mamans me consultent pour des soucis de digestion.

Tous les professionnels de santé en contact quotidien avec les petits ont la possibilité de leur donner des conseils basiques afin de limiter les coliques, les régurgitations, les troubles du transit, les glaires qui vont déséquilibrer le terrain de l'enfant et entraîner de l'agitation, des pleurs et des troubles du sommeil.

Le bol digestif contenu dans l'estomac nécessite une température de 37° pour se transformer. 

Ces transformations sont de deux ordres:
- mécanique par une action de broyage et de brassage
- chimique par l'utilisation d'enzymes digestives

La chaleur si elle n'est pas apportée directement par le bol alimentaire, devra être produite directement par le corps de l'enfant.
L'énergie chez le tout petit est limitée, il va vite présenter des troubles du transit au bout de quelques semaines d'accumulation du froid de ses repas.
Aujourd'hui, nous vivons dans une société pressée où même les conseils des professionnels vont dans ce sens.
Alors je vous pose la question: "N'avez vous pas une grand mère qui vous a conseillé de chauffer les biberons de vos petits?" Sachez que ses conseils ne sont pas raba joie et peut être qu'elle n'avait pas si tort...
En effet, réchauffer un biberon à 37° à l'aide d'un chauffe biberon permettra à votre enfant d'améliorer grandement sa digestion et réduira déjà ses coliques.

Pour les mêmes raisons, il a besoin de garder de la chaleur dans son système digestif toujours pour favoriser sa digestion. Hors un nourrisson présente une surface corporelle importante au niveau de sa tête, qui est beaucoup plus importante que le reste de son corps, comparativement à un adulte.
Encore une fois, n'avez vous jamais entendu une de vos grandes tantes vous dire :" Mais tu devrais lui mettre un bonnet à ce petit!!!" Et bien sachez qu'elle n'avait pas si tort...
En lui recouvrant un petit bonnet en coton sur sa tête jour et nuit, été comme hiver jusqu'à au moins 3 mois, vous allez lui permettre de garder la chaleur pour sa digestion dans son estomac, et ainsi vous allez diminuer la déperdition de chaleur par la tête. Résultat: il digère mieux.

Et enfin le 3e B, n'avez vous jamais connu une grand mère qui n'avait pas le chauffage et qui se chauffait à la bouillote pour s'endormir? Ou bien est ce que vous vous endormez si vous avez froid?
Pour toutes ces raisons, et pour favoriser la digestion, achetez une petite bouillote bébé et chauffer lui le ventre après chaque repas, il n'en sera que plus apaisé et digérera plus facilement.

Donc vous avez bien compris?
Si ce post vous concerne ou concerne des personnes autour de vous n'hésitez pas à le partager et à encourager les 3B, vous rendrez service à bien des enfants qui ne digèrent pas correctement, et donc vous rendrez aussi service à des parents qui ne dorment plus...

Delphine GROSSO, 
Sage Femme Ostéopathe.

L'Ostéopathie interne gynécologique

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